Commission episcopale nationale de l’eglise catholique romaine Justice et Paix (Ce-Jilap)
Plateforme des Organisations Haitiennes des Droits Humains (POHDH)
Institut de Technologie et d’Animation (ITECA)
Sosyete Animasyon Kominikasyon Sosyal (SAKS)
Tet Kole Ti Peyizan Ayisyen
Le 12 janvier 2020 marque une décennie du séisme dévastateur. C’est la vie de tout un peuple qui a basculé en 35 secondes, malgré le fait que les destructions ont principalement frappé une partie de la capitale du pays, Port-au-Prince et des villes avoisinantes.
10 ans après, des images poignantes et choquantes du drame hantent encore tous les esprits. La société entière dans toutes ses composantes a été touchée et profondément troublée par l’ampleur de la catastrophe : 300,000 morts, autant de blessés, 1,5 millions de sans-abris, plus de 200,000 habitations détruites ou endommagées, 500, 000 déplacés vers des villes de province... Le pays a osé rêver d’un avant et d’un après 12 janvier 2010. 10 ans après, le nouveau regard que la société haïtienne se devait de jeter sur elle-même ne s’est pas concrétisé. L’exigence admise – tout au moins reconnue – par tous les secteurs pour l’avènement d’un nouveau leadership étatique est devenue pure illusion. 10 ans après, le pays n’est pas sorti des décombres. Quelles leçons en tirer ? Et quelles propositions nouvelles ?
Camille Chalmers, économiste, professeur d’université et directeur de la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (PAPDA) en (...)
Haïti était le pays phare de la campagne 2020 d’Entraide et Fraternité. En 2022, c’est Madagascar qui est à l’honneur. La mise en parallèle de ces deux pays nous (...)