D’année en année, les terres cultivables du Brésil sont de plus en plus pillées, accaparées et malmenées par un agrobusiness encouragé par le gouvernement brésilien.
Des flammes qui ravagent des cultures, des feux qui abîment les terres. Des cendres qui polluent les eaux et qui font pourrir les cultures. D’année en année, les terres cultivables du Brésil sont de plus en plus pillées, accaparées et malmenées par un agrobusiness encouragé par le gouvernement brésilien. Un système injuste qui laisse bien loin derrière les paysans et paysannes sans terre, menacées par la faim.
Dans ce sombre paysage, la résilience est là : Agro é Fogo, nouveau partenaire d’Entraide et Fraternité, agit pour défendre les communautés traditionnelles contre le processus d’expansion de l’agrobusiness et de l’exploitation minière et forestière, qui utilise les incendies et la déforestation pour s’accaparer les terres.
Au Brésil, il existe une coutume ancestrale - appelée le défrichement par brûlis - qui consiste à utiliser le feu pour cultiver. Seulement voilà, les puissants de l’agrobusiness ont détourné cette pratique pour ronger les terres des petits paysans et se les accaparer. Ces dernières années, il a été observé que le feu - associé à la déforestation et à l’occupation illégale de terres publiques - est souvent utilisé comme une arme contre les peuples indigènes et les communautés traditionnelles et paysannes.
Il y a eu une perte de nombreuses zones de culture. Des communautés entières ont cessé d’utiliser les eaux de la rivière, car elles étaient contaminées par les cendres. Nous subissons toutes ces pertes et cherchons des alternatives pour continuer à exister dans le Pantanal.Un paysan soutenu par Agro é Fogo
Avec 45 euros, vous participez au financement de la plateforme Agro é Fogo qui dénonce les entreprises de l’agrobusiness qui brûlent et accaparent les terres des paysans et paysannes.
Votre don permettra de lutter concrètement contre la déforestation, l’accaparement des terres et les incendies dans le Pantal, l’Amazonie et le Cerrado.