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30 mars 2017  Archives des actualités

Soirée à St-Georges avec Rocael

Guatemala et buen vivir

Lutte des populations mayas pour protéger leur culture, leur terre et leur vision du monde.

Le changement d’heure aidant, il fait toujours clair ce soir. En ce lundi 27 mars ensoleillé, une belle journée de printemps se termine, et tandis que le public afflue, la soirée s’annonce elle aussi chaleureuse.

Ainsi, dans le cadre du Carême de partage du doyenné de Hesbaye, la salle paroissiale de Saint-Georges sur Meuse, se remplit d’une cinquantaine de participants, venus de toutes les UP du doyenné, mais aussi de la région hutoise. Très vite, aux tables, les discussions s’animent autour d’un sandwich et d’une tasse de café.

De café, il en est question dès le début de la présentation, quand Dimitri Lecarte, directeur des cafés Chorti présente la coopérative belgo-guatémaltèque produisant et vendant un excellent café. La conférence-débat est à peine commencée, que voilà déjà une alternative concrète pour soutenir les paysans du Guatemala !

Mais le temps fort de la rencontre, c’est l’exposé et le temps d’échange avec Rocael Herman Cardenas Castillo agronome spécialisé dans l’accompagnement des groupes paysans pour CEIBA, association partenaire d’Entraide & Fraternité.

Lors de cette campagne de carême 2017, Entraide et Fraternité invite à soutenir les initiatives des paysans du Guatemala inspirées par la philosophie du « buen vivir ». ll s’agit de projets dans le domaine de l’agriculture agroécologique qui garantissent la souveraineté alimentaire, luttent contre la faim, permettent l’autonomie et le bien être des communautés paysannes et la défense de leurs droits économiques et sociaux fondamentaux.

En complémentarité à ces alternatives locales, les partenaires d’Entraide & Fraternité mobilisent les populations paysannes et marginalisées et les amènent à s’engager pour défendre leurs ressources, leurs droits et pour favoriser la participation citoyenne au niveau local et national, malgré la répression de l’État qui tente de discréditer les mouvements sociaux en les criminalisant.

Les échanges très intéressants qui suivent sont encore enrichis par l’intervention de l’abbé Jean-Marie Boxus, hesbignon d’origine, et missionnaire au Guatemala depuis 47 ans.

Malgré les difficultés rencontrées par les paysans du Guatemala, les sourires sont sur tous les visages parce que les solutions existent et que les alternatives sont mises en place ! C’est donc une assemblée conquise par la présentation très concrète de Rocael qui se sépare, pleine de « buen vivir » en tête.

Henri Mathy





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