Contexte du pays

Contribuer à la souveraineté alimentaire par la promotion des pratiques agricoles durables et le renforcement de la participation citoyenne.

Madagascar est un pays agricole très souvent frappé par des catastrophes naturelles comme les cyclones. L’agriculture y occupe la majorité de la population, soit près de 80 % de celle-ci, et joue un rôle non négligeable dans l’économie du pays avec un apport de plus de 27 % du PIB.
Néanmoins, ces dernières années, les effets de la crise politique que traverse le pays depuis 2009 se font ressentir : les appuis de l’État se réduisent et ne sont plus suffisants pour soutenir le développement agricole du pays lequel est contraint d’importer des denrées alimentaires, y compris l’aliment de base qu’est le riz.
La faible productivité agricole, due notamment à la dégradation des milieux de culture et à des techniques archaïques, constitue la contrainte majeure pour les petits producteurs. À cela s’ajoute l’insuffisance des revenus issus des activités agricoles, faute de moyens et de stratégies de commercialisation.
Active à Madagascar depuis 25 ans, Entraide & Fraternité soutient les efforts de ses partenaires malgaches (Coalition Paysanne de Madagascar –CPM-, Caritas Antsirabe, Centre de Promotion rurale Saint Benoît – CSB), dans la promotion et le renforcement de l’agriculture paysanne.
Dans les régions de Vakinankaratra (au centre du pays) et d’Analanjirofo (à l’est du pays), le nouveau programme entend obtenir des changements significatifs dans les systèmes agricoles et la progression vers une agriculture durable et rémunératrice pour les paysans.
Au terme de nos actions, 258 organisations paysannes auront amélioré en qualité et en quantité la production de leurs membres en adoptant des pratiques écologiques. Des activités génératrices de revenus ainsi que la participation citoyenne auront été promues et contribueront à la souveraineté alimentaire.
Au total 3029 familles de paysans auront renforcé leur sécurité alimentaire en augmentant leur production et les revenus qu’ils en tirent. Elles auront aussi contribué à une amélioration sensible de l’environnement à travers une approche agroécologique. Enfin, les organisations de base – paysannes et autres – auront consolidé leur rôle au sein de la société civile locale et nationale.